Le terminal de l'aéroport international de Paro - le seul du pays dont la piste soit assez longue pour permettre aux jets d'atterrir - ressemble davantage à un temple qu'à un terminal aéroportuaire.

Dans la grande salle (d'un autre âge, elle aussi) du contrôle des passeports, une bannière proclamait: «Welcome to the country of the thunder dragon». Je venais d'arriver «au pays du dragon rugissant», autrement dit au Bhoutan, ce petit royaume Himalayen qui, jusqu'en 2005, ne délivrait pas plus de 5000 visas de touristes par an.Depuis, les autorités ont desserré les valves du robinet touristique et, l'an dernier, quelque 18000 visiteurs sont entrés dans ce pays grand comme la Suisse, qui aborde la modernité avec beaucoup de circonspection. Ainsi, la plupart des habitants portent encore le costume traditionnel: pour les hommes, un kimono qui tombe jusqu'aux genoux; pour les femmes, une grande pièce de tissus drapée en robe.

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