Les compagnies aériennes brésiliennes, dont les principales sont TAM et Gol, ont demandé à l'Agence nationale d'aviation civile (Anac) l'autorisation de 1523 vols supplémentaires pendant le Mondial de football-2014 pour répondre à la demande des passagers.

L'organisme qui règlemente le transport aérien précise dans un communiqué envoyé mercredi à l'AFP que «ces demandes sont en cours d'analyse et seront satisfaites en fonction de la capacité (pistes et stationnements) de chaque aéroport».

«Le résultat final sera publié le 15 janvier», a ajouté l'Anac.

Le mauvais état des infrastructures des aéroports brésiliens limite la possibilité d'augmenter les vols dans la période du 6 juin au 20 juillet. L'Anac devra ainsi programmer une partie des nouvelles routes aériennes à des horaires alternatifs, en tenant compte de la programmation des matchs dans les douze villes hôtes de la compétition.

«Nous tenterons de répondre à tous selon la structure des 25 aéroports concernés», a déclaré le ministre Moreira Franco, du Secrétariat d'aviation civile (SAC), cité mercredi par le quotidien O Globo.

Les cinq liaisons les plus demandées par les compagnies sont: Brasilia-Sao Paulo (aéroport de Guarulhos); Rio de Janeiro-Buenos Aires, Rio de Janeiro-Campinas (État de Sao Paulo), Fortaleza-Sao Paulo et Salvador-Sao Paulo.

Le Brésil espère recevoir pendant le Mondial 600 000 admirateurs étrangers qui s'ajouteront aux trois millions de Brésiliens circulant à travers ce pays 17 fois grand comme l'Espagne. Le Mondial de football se déroulera du 12 juin au 13 juillet.

L'avion est souvent le seul moyen de traverser ce pays continent de 200 millions d'habitants aux aéroports souvent vétustes, saturés, et manquants de liaisons intérieures. Un plan de modernisation des aéroports est en cours, mais il ne sera conclu qu'en 2018.

D'après les propositions, c'est à Cuibaba, la capitale de l'État du Mato Grosso (centre-ouest du Brésil) que le nombre de vols augmenterait le plus, de 48%.

Suivraient Sao Paulo (Guarulhos, 36,5%), Natal (27,5%), Fortaleza (17,8%), Salvador (14%), Recife (13%) et Rio de Janeiro (13%), selon l'Anac.