(Ha Long Bay) Au Vietnam, la célèbre baie d’Halong se visite depuis le ciel depuis vendredi, une façon d’échapper, pour les touristes les plus argentés, à la congestion des centaines de bateaux de croisière qui naviguent chaque jour entre ses falaises.

Deux hélicoptères de cinq places du fabricant Bell s’élèvent à 300 mètres du sol pour offrir des vues imprenables sur les gigantesques roches en forme de pains qui ont fait la réputation du lieu. L’organisation de banquets de luxe dans les grottes d’Halong, classées à l’UNESCO, avait défrayé la chronique il y a quelques années.

Le tour d’hélicoptère le moins cher est à un peu plus de 110 euros (165 $) par personne pour 12 minutes, une sortie que peu de touristes peuvent se permettre.

Mais la compagnie est confiante dans sa capacité à remplir ses vols : « Avec la croissance de l’économie chinoise, on voit plus de touristes venir ici », assure David Sale, directeur général pour l’Asie-Pacifique de la société Bell.

Le nombre de visiteurs étrangers se rendant au Vietnam a augmenté de près de 20 % en 2018, dont un tiers de son puissant voisin chinois.

La classe moyenne de ce pays en pleine croissance est elle-même aussi avide de découvrir son propre pays, dynamisant le secteur du tourisme.

Au sol, le trafic de bateaux de croisière dans la baie d’Halong frise la saturation, avec jusqu’à 500 bateaux de croisière par jour dans la baie.

La qualité de ses eaux s’en ressent et l’environnement de la baie se dégrade. Un projet de retraitement des eaux usées rejetées par les bateaux de croisière doit bientôt voir le jour.