(San José) Le Costa Rica a annoncé jeudi une réouverture du pays « graduelle et sûre » au tourisme international, avec l’arrivée d’environ cinq vols hebdomadaires en provenance de l’Union européenne, du Royaume Uni et du Canada à partir du 1er août.

Cette réouverture, au moment où le Costa Rica combat une flambée du nouveau coronavirus, laisse de côté les États-Unis, premier pays fournisseur de touristes au Costa Rica, mais également le plus affecté par la pandémie.

Environ la moitié des plus de 3 millions de touristes reçus annuellement ces dernières années provenaient des États-Unis.

Les frontières aériennes du Costa Rica avaient été fermées le 18 mars après la détection des premiers cas de contagion.

Le ministre du tourisme Gustavo Segura a indiqué lors d’une conférence de presse que cette réouverture « graduelle » permettra l’arrivée d’environ cinq vols par semaine.

« Cette première étape de réouverture aux vols internationaux représentera moins de 1 % du volume des vols avant la pandémie », soit 552 vols hebdomadaires, a souligné le ministre.

Les touristes devront présenter à leur arrivée le résultat négatif d’un test pratiqué moins de 48 heures avant le départ. Ils devront également avoir une assurance pour couvrir leurs frais dans l’éventualité où ils seraient bloqués par une quarantaine ordonnée par les autorités costariciennes.

Les nouveaux arrivants devront porter un masque de protection et respecter un protocole de distanciation physique, désinfection et prise de température.

Le tourisme, l’un des principaux secteurs de l’économie costaricienne, a été le plus durement touché par les mesures de confinement et de fermeture des frontières.

Le Costa Rica (5 millions d’habitants) a enregistré à ce jour plus de 13 000 cas avérés, dont plus de 80 morts.

Le Costa Rica faisait figure de modèle dans la lutte contre le nouveau coronavirus. Cependant, le pays est confronté depuis la fin juin à une accélération très « préoccupante » de l’épidémie. Pour tenter de reprendre le contrôle, les autorités ont imposé du 10 au 19 juillet des sévères mesures de restriction aux transports et aux commerces dans la capitale San José et sa banlieue.