(Lima) Le site inca de Machu Picchu, haut-lieu du tourisme au Pérou, ne pourra accueillir quotidiennement à sa réouverture en juillet qu’un quart des visiteurs qui le fréquentaient avant la pandémie de COVID-19, ont annoncé les autorités locales.

Après avoir été fermée pendant plus de trois mois, « la citadelle inca de Machu Picchu ne recevra que 675 visiteurs nationaux et étrangers par jour » afin que puisse y être respectée « la distanciation sociale », a déclaré à l’AFP Jean Paul Benavente, le gouverneur de la province de Cusco, dans le sud, où se trouve cet ensemble archéologique.

Les touristes qui s’y rendront devront en outre porter un masque, tandis que certaines zones seront interdites d’accès.  

Le Pérou est le deuxième pays le plus touché par le nouveau coronavirus en Amérique latine (derrière le Brésil) avec officiellement 225 000 cas de contamination, dont 6500 mortels. Sa population a été confinée le 16 mars.  

Le sanctuaire du Machu Picchu, situé à 80 km au nord-ouest de la ville de Cusco, a été découvert en 1911 par l’explorateur américain Hiram Bingham et est inscrit au Patrimoine mondial de l’humanité depuis 1983.

La citadelle en pierre, dont le nom signifie « Vieille Montagne » en langue quechua, a été édifiée sous le règne de l’empereur Pachacutec (1438-1471). Elle est située au cœur d’une réserve naturelle de plus de 35 000 hectares.

2000 à 3000 personnes la visitaient en moyenne chaque jour avant la pandémie.