(Dubaï) La compagnie Emirates Airlines de Dubaï a annoncé jeudi avoir été autorisée à reprendre, dès le 6 avril, un nombre limité de vols passagers, deux semaines après avoir cloué au sol sa flotte en raison de la pandémie de la COVID-19.

La fédération de sept membres, dont fait partie Dubaï, a annoncé 814 cas de nouveau coronavirus, dont huit décès et pris de nombreuses mesures pour limiter la propagation de la pandémie.

Emirates, la plus importante compagnie du Moyen-Orient avec 271 gros-porteurs, « a reçu l’approbation des autorités des Émirats arabes unis de reprendre un nombre limité de vols passagers », a indiqué sur Twitter son PDG, cheikh Ahmed ben Saïd Al-Maktoum.

« À partir du 6 avril, des vols reprendront de Dubaï vers Londres (Heathrow), Francfort, Paris, Bruxelles et Zurich, avec quatre vols par semaine pour Londres, et trois pour les autres villes », a ajouté plus tard la compagnie dans un communiqué.

Elle a précisé que des opérations de nettoyage et de désinfection auraient lieu après chaque vol, qui ne transportera pas de passagers lors du retour vers Dubaï.

Emirates a interrompu ses vols passagers la semaine dernière sur ordre des autorités fédérales des Émirats de suspendre tous les vols commerciaux.

Emirates possède la plus grande flotte d’Airbus A-380 au monde avec 113 appareils.

Le transporteur a réduit ses coûts en baissant de 25 à 50 % les salaires de base de la plupart de ses 100 000 employés, en soulignant que cette décision avait pour but d’éviter des licenciements.

La compagnie a transporté environ 90 millions de passagers l’année dernière et est l’une des rares à dégager des bénéfices ces dernières années.

Le prince héritier de Dubaï, cheikh Hamdane ben Mohammed ben Rached Al-Maktoum, a déclaré mardi que la cité-État soutiendrait la compagnie en y injectant de nouveaux capitaux pour l’aider à traverser la crise du nouveau coronavirus.

Le tourisme, l’aviation, l’hôtellerie et les divertissements sont les secteurs clés de l’économie de Dubaï peu dépendante du pétrole.