(Fiumicino) Le premier vol sans COVID-19 entre les États-Unis et l’Europe est arrivé mercredi à Rome, en provenance de New York, une initiative qui vise à ouvrir les routes aériennes entre entre les deux rives de l’Atlantique bloquées par la pandémie.  

Les passagers devaient avoir fait un test COVID-19 négatif dans les 48 heures précédant le départ du vol Alitalia de l’aéroport John F. Kennedy et en effectuer un autre à l’arrivée à l’aéroport Fiumicino de Rome.  

Selon l’agence de presse AGI, les tests des 100 passagers présents à bord se sont tous révélés négatifs, ce qui leur a permis d’éviter la quarantaine de 14 jours imposée aux autres arrivants en provenance des États-Unis.  

Parmi les passagers Chiara, une Italienne vivant aux États-Unis, rend visite à ses parents avec son mari et son fils de sept mois. « Cela fait presque un an que nous ne sommes pas rentrés en Italie », a-t-elle déclaré à l’AFP.  

« Notre fils est né en avril et jusqu’à présent, personne de notre famille ne l’a rencontré. C’est pourquoi nous sommes si heureux ».  

Tous les passagers de ce vol ont dû porter un masque durant tout le trajet et le remplacer toutes les quatre heures, selon les autorités aéroportuaires.  

« C’est une expérience extraordinaire, car elle ravive l’espoir pour le transport aérien, la mobilité et l’économie, même en présence de coronavirus », a déclaré Nicola Zingaretti, président de la région du Latium dont Rome est la capitale.  

Cette initiative fait suite au lancement, en septembre, de vols intérieurs sans virus entre Rome et la capitale financière Milan.