Pendant des décennies, on a privilégié la construction de gros chalets en milieu naturel pour accueillir les groupes ou les grandes familles. Or, ce type d'hébergement ne convient plus à la clientèle d'aujourd'hui, constituée en majorité de couples et de jeunes familles en quête de confort et d'intimité à un prix abordable. La SEPAQ a donc conçu un chalet, présentement en démonstration au parc national du Mont-Orford, pour répondre à leurs besoins.

Ne mesurant que 6,7 m par 4,9 m, ce chalet prototype peut accommoder un maximum de quatre personnes, avec sa chambre à coucher fermée au rez-de-chaussée et sa mezzanine contenant deux lits simples. Cependant, on y trouve tout le confort d'un chalet conventionnel, avec eau courante, chauffage à l'électricité, cuisine complète, salle de bains et poêle à bois. Il y a même un aspirateur dans le placard!

 

Ce chalet a été conçu afin de répondre à une série de critères bien précis. Grâce à ses dimensions réduites, il occupe peu d'espace au sol, diminuant ainsi son empreinte écologique. «Il offre également tout le confort auquel aspire la clientèle d'aujourd'hui, utilise des matériaux récupérés ou recyclés et, en raison de son faible coût de construction, la SEPAQ peut le louer à des prix inférieurs», explique Raymond Desjardins, vice-président à la SEPAQ.

Des commentaires positifs

Si les commentaires de la clientèle sont positifs (un minichalet est présentement en location), la SEPAQ prévoit en ériger, au cours des prochaines années, un peu partout dans son réseau. Comme les tentes Huttopia, on va les installer en petites grappes. Chaque chalet sera isolé des autres, mais tous ceux de la grappe partageront, pour une question de coût, le même puits et le même champ d'épuration. La location de ces petits chalets coûtera environ 150$ par nuit.

Désormais, les familles et les couples profiteront de trois modes d'hébergement dans les parcs nationaux, en plus du camping traditionnel: les yourtes, les tentes Huttopia et les minichalets.