Le gouvernement italien entend lutter contre la détérioration du site archéologique de Pompéi au pied du Vésuve.

Rome a décrété vendredi l'état d'urgence pour l'ancienne cité, une décision qui permettra aux autorités de nommer un commissaire spécial pour superviser la préservation du lieu, a précisé le ministre de la Culture Sandro Bondi.

Grâce à cette mesure, le gouvernement peut généralement diriger plus aisément des fonds vers le site concerné. On ignore dans l'immédiat si ce sera le cas pour Pompéi, qui restera ouverte au public.

Pietro Guzzo, le surintendant de Pompéi, a souligné dans un communiqué que la décomposition et les néglicences de gestion citées par le ministère résultaient de problèmes allant d'un manque de services pour les visiteurs à un personnel en nombre réduit sur le site.

Pompéi est une cité remarquablement conservée témoignant de la vie romaine au 1er siècle. Elle a été détruite en l'an 79 après Jésus-Christ lors de l'éruption du Vésuve, qui a coûté la vie à plusieurs milliers de personnes et enseveli la ville sous les cendres volcaniques. La ville a ainsi été préservée pendant 1.600 ans et a livré de précieuses informations sur le passé.

Dans son édition de jeudi, le quotidien Corriere della Sera a rapporté que des pans de la cité s'écroulaient ou subissaient d'interminables travaux de restauration.