Objet de contes et de légendes, le mont Saint-Hilaire, ce n'est pas seulement la nature, c'est aussi la culture.

C'est au pied de la montagne que les Jean-Paul Riopelle, Pierre Gauvreau ou Marcelle Ferron ont trouvé l'inspiration. C'est dans la municipalité éponyme que Paul-Émile Borduas et Ozias Leduc sont nés; c'est aussi en ces lieux qu'a vécu durant une douzaine d'années Jordi Bonet. Les trois sont aujourd'hui enterrés au cimetière de Mont-Saint-Hilaire, la municipalité qui compte la plus forte concentration d'artistes de la province, surtout dans le domaine des arts visuels.

Pas étonnant donc que l'on y retrouve le seul Musée des beaux-arts de la Montérégie. Un musée qui abrite uniquement des expositions temporaires mettant en valeur des artistes de la région, du Québec et d'ailleurs.

Point d'orgue de cet été, la deuxième Biennale du dessin présente jusqu'au 7 septembre les oeuvres de 21 artistes. Objectif: «redonner au dessin une place de choix parmi les différentes disciplines des arts visuels». Les oeuvres ont été réalisées au crayon, au fusain, à l'encre, à la gouache ou à l'acrylique. En noir et blanc ou en couleur, aux techniques, supports et médiums très diversifiés.

Institution du Musée des beaux-arts de Mont-Saint-Hilaire, la Maison Paul-Émile Borduas présente jusqu'au 13 octobre les oeuvres d'Ève Robidoux et Ian Bourgault, deux jeunes artistes de la Montérégie qui suivent les traces de Borduas. La Maison Ozias Leduc abrite quant à elle une exposition permanente sur la vie de ce peintre engagé. Jusqu'au 1er septembre, on peut y voir les oeuvres de Rolande Lavoie-Malo, une artiste pastelliste qui, tel Ozias Leduc, est influencée par la nature de Mont-Saint-Hilaire.

La Maison des cultures amérindiennes

C'est également au pied de la montagne que se trouve la Maison des cultures amérindiennes (MCA). Seul établissement culturel du genre qui ne soit pas installé dans une réserve, la MCA est avant tout un musée qui permet de mieux connaître les Premières Nations. La culture autochtone y est présentée par le truchement d'activités - familiales ou scolaires - liées à l'environnement, l'agriculture et la gastronomie. Des conférences ainsi que des soirées de contes et légendes, de chants et de danses y ont lieu régulièrement.

Son érablière, exploitée et protégée, est un lieu de promenade et d'information sur l'érable et son utilisation.

La MCA expose en permanence des oeuvres de son fondateur, le peintre et sculpteur André Michel, qui témoigne de la grandeur des Indiens d'Amérique du Nord. Jusqu'au 27 septembre, l'exposition temporaire est consacrée aux coiffes du Brésil, alors que le maïs est au coeur de l'exposition saisonnière qui se termine en octobre.

MBAMSH: 450-536-3033 ou www.mbamsh.qc.ca MCA: 450-464-2500 ou www.maisonamerindienne.com