Le gouvernement du Québec se penchera sur l'hypersexualisation des jeunes filles à l'occasion de quatre forums régionaux.

La ministre responsable de la Condition féminine, Agnès Maltais, considère que l'espace public est truffé d'images «réductrices de la femme». Selon elle, l'intégration de cette vision hypersexualisée entraîne des conséquences sur la santé psychologique, physique et sexuelle des jeunes filles et des adolescentes.

Avant de faire des propositions pour lutter contre les effets pervers de cette hypersexualisation, Québec souhaite se documenter davantage et obtenir des pistes d'action.

Pour ce faire, l'adjointe parlementaire de la ministre, la députée de Sainte-Rose, Suzanne Proulx, mènera quatre forums, dont le premier se déroulera à Laval le 30 janvier.

Mme Proulx rappelle que de nombreuses études indiquent que le phénomène de l'hypersexualisation pourrait mener à des problèmes sociaux comme l'exploitation sexuelle et la traite des personnes.

De son côté, le Conseil du statut de la femme a confirmé qu'il assistera à ces consultations. L'organisme a toutefois entamé une autre réflexion, beaucoup plus large, sur la sexualité des jeunes filles. L'hypersexualisation ne sera qu'un élément du futur document de l'organisation.