En succédant à Guy Cogeval qui l'avait embauchée à son arrivée à Montréal, Nathalie Bondil est devenue la première femme à diriger le Musée des beaux-arts de Montréal.

Tous les jours depuis, cette Française née dans la Provence de Jean Giono et diplômée en histoire de l'art n'a cessé de surprendre le public montréalais et le milieu de l'art, avec des expositions audacieuses, des collaborations étonnantes, un esprit d'ouverture qui n'en finit plus de se déployer et des projets d'envergure qui se suivent mais ne se ressemblent pas.

Le plus récent, inauguré en 2011, est le Pavillon de l'art canadien et québécois aménagé dans l'ancienne église Erskine and American, à laquelle on a greffé un nouvel édifice où sont exposées 600 oeuvres qui étaient entreposées au musée. Ce pavillon intègre aussi une salle de concert, la salle Bourgie, nommée ainsi en hommage à ses donateurs Claire et Marc Bourgie, amis de musée.

En cinq petites années, avec une énergie et un enthousiasme à tout casser, Nathalie Bondil n'a cessé de tendre des ponts entre l'art et le public, de faire des alliances entre les créateurs et les collectionneurs, de créer de nouvelles synergies et, en somme, de réinventer un musée qui, grâce à elle, a désormais l'avenir devant lui.