La frugalité volontaire, temporaire ou permanente a ses bienfaits. La privation, la modération ou l'anticipation sont d'efficaces outils pour retrouver ses sens et l'appréciation des choses, dans un monde où tout abonde. Ève en a parlé la semaine dernière, dans son dossier sur le carême publié dans Vivre.

Et voilà qu'une étude de l'Université de la Colombie-Britannique vient donner raison aux disciples de la «frugalité volontaire.»Le verdict est tombé: les personnes plus fortunées et celles qui songent souvent à l'argent, apprécient moins les joies simples telles qu'une escapade d'un weekend, la satisfaction d'avoir terminé son ménage du printemps ou la dégustation d'un morceau de chocolat.

Interviewée par le Globe and Mail, la psychologue Elizabeth Dunn (co-auteur de cette étude), prétend que le fait d'avoir beaucoup d'argent donne aux gens l'impression d'avoir accès à tout ce qu'ils désirent. Un sentiment qui, selon cette étude, influence négativement la capacité d'apprécier au jour le jour les grandes joies et les menus plaisirs.

>>>Lire la suite sur le blogue des granos urbaines