Le PDG de Coca-Cola Muhtar Kent refuse que le secteur des sodas en général et le groupe d'Atlanta (Georgie, sud-est des États-Unis) en particulier soient considérés comme responsables de l'épidémie d'obésité, défendant les programmes de promotion de la vie active auquel il participe.

«Il s'agit d'un problème de société compliqué sur lequel nous devons tous travailler pour trouver une solution», a déclaré M. Kent dans un entretien au Wall Street Journal paru lundi soir dans l'édition en ligne.

«C'est pourquoi nous travaillons avec les gouvernements, le secteur des affaires et la société civile pour avoir des programmes de vie active dans tous les pays où nous sommes présents d'ici à 2015», a ajouté M. Kent.

«Nous étions un groupe avec une boisson et une marque, et maintenant nous avons plus de 500 marques, 3000 produits», a-t-il précisé. «Huit cents des produits que nous avons lancés ces quatre ou cinq dernières années sont pauvres en calories ou sans calorie», a ajouté le patron du groupe qui vend notamment les eaux en bouteille Dasani, les boissons au thé Honest Tea, et de nombreuses versions «light» de ses sodas classiques comme Coca-Cola ou Sprite.

«Je trouve que c'est inexact et injuste d'accuser un seul ingrédient, un seul produit, une seule catégorie d'aliments», conclut-il.

Cet entretien intervient alors que le maire de New York Michael Bloomberg a lancé un débat sur la consommation de sodas en demandant l'interdiction des boissons sucrées de plus d'un demi-litre dans la restauration.