Manger rapidement réduirait la production d'hormones de satiété, selon une étude qui sera publiée dans le numéro de janvier du Journal of clinical endocrinology and metabolism. La baisse de production de ce genre d'hormones entraînerait une tendance à trop manger.

«La vitesse à laquelle nous mangeons a un impact sur les hormones de l'intestin liés à la satiété, qui signalent au cerveau qu'il faut arrêter de manger», explique Alexander Kokkinos, médecin hospitalier à Athènes, et principal auteur de l'étude.

Les patients ayant participé à l'étude ont consommé les mêmes repas-tests, 300 ml de glace, à différentes vitesses. Les chercheurs ont prélevé des échantillons de glucose, d'insuline, et d'hormones situées dans l'intestin avant le repas et toutes les trente minutes à partir du début du repas, pendant 3 heures et demi.

Les personnes ayant pris trente minutes pour finir la glace ont en moyenne davantage de peptides, une hormone sécrétée par l'intestin, que la moyenne des autres. Ils sont aussi en moyenne davantage repus.