Fallait-il une nouvelle preuve que l'économie va mal? Starbucks a annoncé cette semaine l'ajout de café instantané à sa gamme de boissons haut de gamme.

Après avoir travaillé très fort à créer une marque recherchée, avec un vocabulaire unique forgé de «grande» et «venti», la sirène de Seattle se tourne vers le café de tous les jours, en poudre et en sac. Récession oblige.

Quand les affaires vont mal, facile de laisser tomber le latte de soya dans le verre en carton à déguster en marchant dans la rue pour plutôt se réfugier dans le café en poudre. À diluer avec de l'eau bouillante, dans le confort de la maison. 

Le café instantané fera son apparition dans les marchés de Seattle et de Chicago dès le mois prochain et doit être offert dans les Starbucks du monde avant la fin de l'année, selon les plans dévoilés mardi.

L'année prochaine, le café instantané de Starbucks fera concurrence au Maxwell House sur les tablettes d'épicerie. Le président de l'entreprise Howard Schultz, a précisé lors du dévoilement de sa nouvelle ligne de café qu'il ne fallait surtout pas voir de liens entre l'introduction du café en poudre et la récession, puisque la création d'une ligne de café instantané est dans les plans de la maison depuis des années. Pure coïncidence, dit-il.