Rien ne surpasse l'activité physique pour combattre l'épidémie mondiale d'obésité et de maladie cardiovasculaire, rappellent des experts américains dans les pages du journal médical Cardiology.

Seulement 20% des Américains sont suffisamment actifs physiquement, tandis que 64% d'entre eux sont totalement sédentaires. En Europe, ces pourcentages sont de 33% et de 42%, respectivement.

Les auteurs rappellent que l'activité physique a un impact bénéfique sur une multitude de problèmes, notamment l'hypertension, le cancer, l'arthrite, le cholestérol et la santé cardiovasculaire.

Les chercheurs évoquent le manque de temps, mais aussi le manque de connaissances concernant les bienfaits à court et à moyen terme de l'activité physique sur la santé pour expliquer les taux élevés de sédentarité qui sont constatés.

Ils rappellent que 20 minutes de marche rapide, trois fois par semaine, brûleront environ 700 calories par semaine, ce qui abaissera ensuite de 30 ou 40% le risque de maladie cardiovasculaire. Une activité physique régulière, poursuivent-ils, devrait inclure le travail avec des poids, ce qui augmentera le nombre de calories incinérées au repos.

Le manque d'exercice physique est responsable de 22% des cas de maladie coronarienne, de 22% des cas de cancer du côlon, de 18% des fractures ostéoporotiques, de 12% des cas d'hypertension et de diabète, et de 5% des cas de cancer du sein.

Par ailleurs, des chercheurs de l'Université du Missouri à Columbia écrivent dans les pages du journal Medicine and Science in Sports and Exercise que des souris à qui on a fourni une roue dans laquelle courir présentait ensuite une meilleure santé métabolique - et une faune intestinale différente - que leurs consoeurs sédentaires, même si toutes avaient reçu une alimentation identique riche en gras. Ils en viennent à la conclusion que l'exercice physique joue un rôle prépondérant dans la lutte à l'obésité.