À la veille du mois du cancer du sein, une équipe américaine a publié une classification génétique de la maladie qui pourrait chambarder les traitements. Ils proposent quatre classes de cancers du sein, chacune étant sensible à des médicaments différents.

Dans la revue Nature de dimanche dernier, ils avancent déjà que l'une des classes pourrait être sensible à des médicaments pour le cancer de l'ovaire qui ont relativement peu d'effets secondaires. Cela pourrait éviter pour ces cancers le recours à des médicaments appelés anthracyclines, qui ont des effets secondaires graves allant jusqu'aux dommages cardiaques et à la leucémie.

Cette découverte, qui regroupe plus de 40 variations génétiques dont plusieurs sont déjà ciblées par des médicaments pour des cancers visant d'autres parties du corps, pourrait abréger le processus d'essais et erreurs pour trouver le bon médicament pour un cancer.