Une étude internationale auquelle le Canada a participé révèle que le vaccin pour contrer le virus du papillome humain (VPH) monovalent protège efficacement contre les infections pendant huit ans et demi, en moyenne.

Les résultats de l'étude ont été présentés en Suède lors du 25e congrès international annuel sur le virus du papillome humain; l'an prochain, ce congrès aura lieu à Montréal.

Marc Steben, chercheur canadien sur le vaccin contre le VPH, croit que cette protection accrue est bénéfique puisque ce virus est le plus susceptible de causer un cancer du col de l'utérus.

Le Dr Steben souligne que l'étude permet également de conclure à une réduction significative du nombre de tests Pap anormaux, de demandes de colposcopies, de biopsies du col de l'utérus et d'interventions chirurgicales ou d'autres traitements invasifs.

À l'heure actuelle, le vaccin est proposé chez les filles et jeunes femmes âgées de 9 à 26 ans pour prévenir le cancer du col de l'utérus, de la vulve et du vagin, les lésions précancéreuses associées et les verrues génitales. On lui attribue une protection efficace contre les infections au VPH-16 et les lésions précancéreuses associées.