Les enfants qui survivent au cancer n'adoptent pas nécessairement de saines habitudes de vie à l'âge adulte, démontre une étude réalisée pour l'Institut national du cancer des États-Unis.

Le cancer chez l'enfant se traduit pourtant par des risques pour la santé plus tard, notamment un risque de mortalité plus élevé, un risque de cancer secondaire, un risque de maladie cardiovasculaire, des problèmes de poids et des troubles psychosociaux. Les survivants sont donc fortement encouragés à adopter de saines habitudes de vie.

Des chercheurs de l'Université de l'Illinois ont interrogé 431 personnes ayant survécu à un cancer à l'enfance et 361 personnes n'ayant jamais eu le cancer.

Leurs résultats sont mitigés. Dans un premier temps, l'indice de masse corporelle des survivants était légèrement inférieur à celui du groupe témoin, ils fumaient moins et ils étaient plus susceptibles de faire au moins cinq heures d'activité physique modérée par semaine.

Toutefois, seulement un survivant sur dix consommait suffisamment de fibres chaque jour et 18% d'entre eux consommaient les cinq portions de fruits et légumes recommandées quotidiennement.

Seulement 0,7% des survivants adhéraient pleinement aux recommandations de la Société américaine du cancer. Il s'agissait principalement de femmes, de non-fumeurs et de gens ayant une bonne idée de leur santé.

L'étude est publiée dans les pages du Journal of Cancer Survivorship.