La suspension de l'autorisation de mise sur le marché (AMM) de Diane 35 et de ses génériques interviendra le 21 mai 2013, indique l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM). Cette décision intervient en raison d'un risque thromboembolique veineux accru chez les femmes traitées.

La spécialité Diane 35 et ses génériques sont indiqués dans le traitement de l'acné chez la femme, mais sont également utilisés comme contraceptifs oraux.

À la suite de signalements d'effets indésirables graves, et même de plusieurs décès, les autorités sanitaires françaises ont décidé de suspendre Diane 35 et ses génériques.

«Compte tenu de leur efficacité modérée dans le traitement contre l'acné et de leur risque thromboembolique veineux, l'ANSM considère que le rapport bénéfice/risque de Diane 35 et de ses génériques est défavorable», indique l'agence.

Cette suspension interviendra le 21 mai prochain. En attendant, les professionnels de santé sont appelés à cesser de prescrire ou de renouveler les traitements par Diane 35.

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Chute de 23 % des ventes de pilules de 3e et 4e génération en janvier

L'alerte lancée sur les risques liés aux pilules de 3e et 4e génération s'est traduite en janvier par une chute de 23 % des ventes pour ces contraceptifs et par une baisse générale de 3,5 % des ventes de pilules, selon des chiffres diffusés lundi par l'Agence du médicament (ANSM).

Le recul des ventes de pilules de 3e et 4e génération, observé sur la semaine du 18 au 25 janvier 2013 par rapport à la même période en 2012, a été en partie compensé par une hausse des ventes de 16 % des ventes de pilules de 1e et 2e génération.

Les pilules de 3e et 4e génération sont commercialisées par les principaux laboratoires Servier, Bayer, Pfizer, Sanofi, et Novartis.