Boire de manière excessive à l'adolescence entraînerait «une perte de contrôle de la consommation d'alcool» une fois adulte, selon une étude de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale, publié dans la revue Neuropharmacology.

Des chercheurs ont soumis des rats adolescents, âgés de 30 à 40 jours, à des doses importantes répétées d'alcool, équivalentes à celles de pratiques d'adolescents humains, comme le «binge drinking», consistant à boire beaucoup et très vite.

Une fois l'âge adulte atteint, ces rats ont montré une «motivation excessive pour obtenir de l'alcool». Par ailleurs, en étudiant leur cerveau, les chercheurs ont remarqué qu'une partie dédiée au comportement addictif était moins réactive et de fait expliquerait «leur plus grande vulnérabilité à l'alcool».