Né au Québec, le kin-ball se gagne une popularité à la mesure de son énorme ballon. C'est en 1987 que Mario Demers a inventé ce sport, qui compte aujourd'hui plus de 8000 adeptes au Québec, ainsi que des joueurs en France, en Suisse, en Belgique, en Espagne et même au Japon. Découvrez cette activité qui fête son 25e anniversaire.

Qu'est-ce que c'est?

Le kin-ball est un sport collectif qui oppose en même temps, dans un gymnase, trois équipes de quatre joueurs. Le but du jeu est de frapper un ballon surdimensionné afin que l'équipe attaquée, déterminée par l'équipe en possession du ballon, ne soit pas en mesure de l'attraper avant qu'il touche le sol. Si l'équipe ciblée échappe le ballon, les deux autres équipes obtiennent des points.

Pour qui?

Le kin-ball se vante d'être le sport collectif le plus accessible de tous, car les techniques de base s'acquièrent aisément. «Même un intellectuel peut devenir rapidement un bon joueur!», affirme avec humour Gabrielle Croteau, 21 ans, entraîneuse de kin-ball. La force d'une équipe se trouve surtout dans la coopération et l'entraide.

Avec quoi?

Pièce maîtresse du jeu, le ballon de kin-ball fait 1,22 m de diamètre et pèse près de 1 kg. Il existe un seul fournisseur de ballon dans le monde, Omnikin, société fondée par l'inventeur du kin-ball, Mario Demers. Comme équipement personnel, les joueurs portent des genouillères afin de faire des glissades au sol pour récupérer le ballon.

Combien?

Il en coûte entre 160 $ et 200$ pour jouer une saison entière, qui s'étale d'octobre à mai. Pour vous joindre à un groupe, joignez votre association locale de kin-ball. Info: www.kin-ball.qc.ca.

Où?

Le kin-ball s'adapte aux dimensions de n'importe quel gymnase. Règle générale, les murs ou les lignes constituent les limites du terrain. En compétition et en coupe du monde (oui, ça existe!), la dimension réglementaire est de 21,4 m sur 21,4 m.

Pourquoi?

Les joueurs évoquent beaucoup les valeurs véhiculées par le kin-ball, comme la coopération et l'entraide, pour expliquer leur passion pour ce jeu. Au cours d'un match, l'esprit de camaraderie prédomine. «On joue toujours dans une atmosphère détendue. Même en compétition, il est permis de s'amuser et de rigoler», affirme Sylvain Delisle, 54 ans, adepte depuis 14 ans.

«Chaque lundi soir, ma copine et moi, on fait garder nos enfants et on vient décompresser en jouant au kin-ball. En plus d'être une belle activité de couple, ça nous permet de sortir de notre cellule familiale et de rencontrer des gens sympathiques. La beauté de ce sport, c'est que chacun y est libre de mettre l'intensité voulue, car on module notre effort en fonction de notre condition physique.» - David Nantel, 31 ans, père d'enfants de 2 et 3 ans

1 million

C'est le nombre de joueurs de kin-ball au Japon!