Une nouvelle étude sur le bronzage en cabines, publiée dans le British Medical Journal, montre un plus fort risque d'apparition de formes bénignes de cancer de la peau chez les utilisateurs ayant commencé avant 25 ans.

> Sur le web: l'article du British Medical Journal

Des études précédentes avaient déjà établi un lien entre les cabines de bronzage et les mélanomes, la forme la plus grave de cancer de la peau, mais cette nouvelle étude montre que ce risque s'étend aussi à des formes de cancer moins graves, comme le carcinome basocellulaire et le carcinome épidermoïde.

Les résultats de cette méta-analyse ont montré que les adeptes de cabines de bronzage sont 67% plus susceptibles de développer un carcinome épidermoïde et 29% plus susceptibles de contracter un carcinome basocellulaire que les personnes qui ne s'adonnent pas au bronzage en cabine, selon le site WebMD. De plus, ce risque monte en flèche chez les personnes ayant commencé cette pratique avant l'âge de 25 ans.

Pour arriver à ces conclusions, des scientifiques de l'Université de Californie à San Francisco ont passé en revue douze études, réalisées sur 80 000 sujets dans six pays entre 1985 et 2012.

«Même si ces types de cancer de la peau ne sont pas mortels, ils sont très répandus et très coûteux à soigner», a expliqué la chercheuse Eleni Linos à WebMD.

Les responsables de l'étude notent par ailleurs qu'on dénombre au moins 170 000 cas de cancer de la peau aux États-Unis, chaque année, liés à l'utilisation de cabines de bronzage.