Les traitements contre les troubles de l'attention et de l'hyperactivité n'augmentent pas les risques de crises cardiaques, tout au moins pour une majorité de patients, selon une étude américaine publiée lundi.

Cette étude, l'une des plus importantes organisées sur la question et financée par l'agence américaine des médicaments (FDA), a été menée à partir des dossiers médicaux de 150 000 personnes âgées de 25 à 64.

Elle est consultable sur la version internet du Journal of the American Medical Association (JAMA).

Par le passé, des études ont démontré que les psycho-stimulants, comme les amphétamines, le méthylphénidate ou encore le Pemonil, pouvaient augmenter la pression sanguine et le rythme cardiaque, mais personne n'a pu démontrer un risque accru de crise cardiaque ou de graves complications.

L'auteur, Laurel Habel, une chercheuse du laboratoire Kaiser Permanente en Caroline du Nord, a cependant précisé qu'il s'agissait là «d'une simple étude de données médicales et pas d'un véritable essai clinique».

Par ailleurs, l'étude s'est faite sur une période courte d'une année et ne s'est pas penchée sur les plus de 65 ans.

Environ 1,5 million d'Américains prennent des psycho-stimulants, selon les chiffres de la FDA qui datent de 2005. Parmi eux, seul un tiers sont des adultes.