Québec a annoncé de nouvelles lignes directrices dans le dépistage du cancer du col de l'utérus, qui prévoient des tests moins fréquents, mais plus précis.

Le ministre de la Santé et des Services sociaux, Yves Bolduc, en a fait l'annonce, mardi à Québec, aux côtés notamment de représentants de la Santé publique.

Entre autres, le dépistage est proposé tous les deux à trois ans pour les femmes actives sexuellement ou qui l'ont déjà été et qui sont âgées entre 21 et 65 ans.

Du même souffle, le ministre a annoncé la création d'un comité d'experts qui veillera à l'amélioration continue des lignes directrices en matière de dépistage du cancer du col utérin. Il sera présidé par une gynécologue-obstétricienne du Centre hospitalier universitaire de Québec, docteure Céline Bouchard, et sera composé d'autres professionnels de la santé. L'Association des gynécologues obstétriciens a bien reçu l'annonce gouvernementale, affirmant qu'elle permettra d'atténuer les répercussions de cette maladie, de poser des diagnostics plus précoces et d'améliorer les chances de guérison.