Deux études récentes, présentées cette semaine à Paris dans le cadre de la Conférence Internationale 2011 de l'Association contre la maladie d'Alzheimer font le lien entre l'exercice physique et la préservation des capacités mentales.

Bonne nouvelle: il n'est pas nécessaire pour autant de s'épuiser en séances sportives intenses. Trente minutes de marche quotidiennes suffisent à ralentir le vieillissement mental de cinq à sept ans.

La première étude, réalisée par la Harvard Medical School aux États-Unis, s'est penchée sur le lien entre l'exercice physique et le déclin mental chez 2800 femmes âgées de plus de 65 ans souffrant de problèmes cardiovasculaires, associés à des risques accrus de troubles cognitifs. Après une batterie de tests cognitifs réalisés sur une période de cinq ans, il est apparu que les femmes les plus actives obtenaient de bien meilleurs résultats que leurs consoeurs.

Solitude

La seconde étude concerne 197 adultes participant à des recherches transversales sur la santé, le vieillissement et la composition du corps. Les participants, âgés en moyenne de 75 ans, se sont là aussi prêtés à des tests démontrant que les plus sédentaires étaient les plus susceptibles de voir s'émousser leurs facultés mentales.

Les deux études ont été publiées en ligne le 19 juillet dans la revue Archives of Internal Medicine.

Par ailleurs, dans la revue Neurology est paru un article suggérant qu'une marche de 9,5 kilomètres par semaine pouvait maintenir la vivacité des capacités cérébrales.

Enfin, l'isolation pouvant augmenter le taux de stress et de dépression, à l'origine des pertes de mémoire, la réputée Mayo Clinic préconise d'éviter la solitude.