Prendre régulièrement de l'ibuprofène pourrait réduire les risques de développer la maladie de Parkinson, selon une étude menée par le National Institute of Neurological Disorders and Stroke et présentée à l'occasion du 62e meeting annuel de l'Académie américaine de neurologie qui se tiendra du 10 au 17 avril prochains à Toronto, au Canada.

L'étude rapporte que les consommateurs réguliers d'ibuprofène ont 40% de chance en moins de développer la maladie de Parkinson que les autres.

L'étude révèle également que les personnes qui consomment de l'ibuprofène en quantité importante ont moins de chance de développer la maladie de Parkinson que les personnes qui en consomment peu.

L'étude a été menée sur 136.474 personnes qui n'étaient pas atteintes de la maladie de Parkinson. Les chercheurs ont établi des listes pour chaque participant indiquant s'ils prenaient ou non des anti-inflammatoires (aspirine, ibuprofène, ou paracétamol). Au bout de six ans, 293 des participants ont développé la maladie de Parkinson.

«L'ibuprofène est le seul anti-inflammatoire qui a eu un impact positif sur la maladie de Parkinson. Les autres anti-inflammatoires n'ont eu aucune influence sur la maladie. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour comprendre pourquoi et comment l'ibuprofène peut avoir un effet sur cette maladie», explique le docteur Xiang Gao.