C'est en rappelant que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a placé les lits à rayonnement ultraviolet sur sa liste des éléments les plus cancérogènes que l'Association canadienne de dermatologie (ACD) a lancé lundi la campagne «Les salons de bronzage, c'est pas cool».

Il semble que près des trois quarts des utilisateurs de ce genre de bronzage soient des femmes âgées de 16 à 29 ans. L'ACD souhaite donc leur faire savoir que les salons de bronzage ne sont pas aussi sûrs qu'elles le pensent.

Elle souligne qu'en effet, le bronzage artificiel avant l'âge de 30 ans est associé à une hausse marquée du risque de mélanome - le cancer de la peau le plus mortel -, et que le Centre international de recherche sur le cancer de l'OMS a récemment classé les lits de bronzage aux UV dans la catégorie la plus élevée de risques cancérogènes pour l'humain.

Le président de l'ACD, Yves Poulin, estime que «puisqu'un Canadien meurt du cancer de la peau toutes les sept heures environ, il est impératif que les jeunes évitent de s'exposer délibérément au soleil pour se faire bronzer».

La campagne qui s'étalera jusqu'au mois de juin comporte des affiches ainsi que des messages radiodiffusés et télévisés. Ces messages sont aussi disponibles sur YouTube.

Les affiches présentent des cas réels de survivantes du mélanome. Les messages télé et radio présentent des jeunes femmes qui discutent des dangers du bronzage artificiel.