Les médecins hésitent à discuter des soins en fin de vie avec leurs patients, selon une étude américaine. Moins de la moitié d'entre eux demandent à un patient n'ayant que quatre à six mois à vivre, mais étant toujours en bonne santé, s'il veut être ressuscité en cas d'arrêt cardiaque.

Et seulement le quart leur demande s'ils veulent être placés dans un centre d'accueil ou s'ils préfèrent mourir à la maison. Les autres préfèrent attendre que l'état du patient se détériore.

Le tiers de médecins attend même ce moment pour informer le patient de son pronostic.

Les lignes directrices des associations médicales considèrent qu'il faut aborder ces questions avec les patients ayant moins d'un an à vivre. Les psychologues de l'Université Harvard ont interrogé 4000 médecins.