Dans un décor qui évoque la pureté, la nature, le retour aux sources, vraisemblablement situé dans un fjord près de Stockholm, un couple d'amoureux est filmé en train... de s'ébattre dans l'eau avec passion. La publicité s'étire 30 longues secondes, au terme desquelles le lien avec l'annonceur est révélé. «Comment te sens-tu?», demande le jeune homme à sa compagne. «Ren», répond-elle.

Ren: «propre», en suédois. La marque anglaise de soins pour le corps s'est offert cette publicité, diffusée en ligne uniquement, à l'occasion de son 11e anniversaire, l'an dernier. Elle n'a pas fait l'unanimité, jugée déplacée et choquante par les uns, irrévérencieuse par les autres. Ce véritable «coup de pub», interdit aux moins de 18 ans, a toutefois permis d'attirer l'attention sur une marque surtout connue en Europe.

Mais la gamme de produits Ren, vendue ici chez Sephora, est bien plus qu'une controverse. Elle a été fondée par Robert Calcraft et Antony Buck, et la petite histoire veut que la femme de ce dernier ait éprouvé, pendant sa grossesse, une intolérance à tous les produits de beauté contenant formules chimiques, parabènes et fragrances synthétiques. C'est en cherchant à remédier à la situation qu'Anthony Buck créa les crèmes Ren, hypoallergènes, exemptes d'ingrédients «hostiles» à la peau et de composants potentiellement irritants.

La gamme la plus populaire auprès de la clientèle féminine est élaborée à partir d'extraits naturels de rose du Maroc. Elle comprend un gel douche, une huile ultrahydratante pour le corps, une huile pour le bain, un exfoliant au sucre et une crème pour le corps. Autres produits vedettes: la crème de nuit revitalisante à... l'encens!

renskincare.com