Peut on devenir dépendant du bronzage? Une nouvelle étude vient de prouver que les personnes qui se rendent régulièrement dans les salons de bronzage présentaient des changements d'activité cérébrale similaires à celles que l'on observe chez les drogués.

En effet, malgré les risques de développer un cancer de la peau ou de vieillir prématurément, les accros au bronzage ne peuvent s'empêcher d'y revenir.

La communauté scientifique se doutait depuis longtemps que l'exposition fréquente aux UV pouvait créer une dépendance, mais une nouvelle recherche, annoncée la semaine dernière, se présente comme la première à «regarder à l'intérieur des cerveaux pendant que les personnes sont en train de bronzer sur les bancs solaires», indique le New York Times.

«L'utilisation de bancs solaires agit sur le système de récompense du cerveau, donc les gens peuvent se sentir obligés de continuer de les utiliser, même si c'est mauvais pour eux», explique le Dr. Bryon Adinoff, auteur principal de l'étude et professeur à l'University of Texas Southwestern Medical Center à Dallas. «L'implication c'est que "si ça déclenche une récompense, alors comment cela peut-il créer une dépendance?"»

L'étude, disponible en ligne dans la revue Addiction Biology, fait suite à une autre étude citée par le New York Times, qui indiquait qu'en 2005, de nombreux adeptes de la bronzette artificielle «correspondaient aux critères psychiatriques de la définition de la dépendance à la drogue ou à l'alcool», en s'appuyant sur les réponses données à un test.

D'autres études sur le sujet ont montré que le bronzage en cabine augmente les risques de mélanomes, la forme la plus mortelle du cancer de la peau, de 75%. Parlez-en à votre dermatologue pour en savoir plus sur les risques liés à l'exposition aux UV, mettez de la crème, et snobez les salons de bronzage, pour préserver votre peau.