Le mannequin américain Bella Hadid, fille d'un ancien réfugié palestinien devenu magnat de l'immobilier, s'est dit «fière d'être musulmane» dans un entretien au magazine Porter à paraître vendredi.

Arrivée sur le tard au mannequinat, dans le sillage de sa soeur Gigi, Bella Hadid s'est révélé, lors de la dernière saison des collections, comme le modèle le plus demandé du moment, que ce soit en prêt-à-porter ou en haute couture.

Elle est la fille de l'ancien mannequin d'origine néerlandaise Yolanda Hadid et de Mohamed Hadid.

Palestinien né à Nazareth, il a rejoint les États-Unis après la création de l'État d'Israël, après un passage par la Syrie.

Promoteur immobilier devenu millionnaire, il est l'incarnation du rêve américain.

Lors de l'entretien au magazine Porter, elle s'est dite affectée par les deux décrets présidentiels pris par Donald Trump pour empêcher les ressortissants de plusieurs pays à majorité musulmane et tous les réfugiés d'entrer sur le territoire américain.

«Mon père était un réfugié lorsqu'il est arrivé pour la première fois aux États-Unis, donc cela nous touche, ma soeur, mon frère et moi», a expliqué la jeune femme de 20 ans, qui a grandi en Californie.

Son père a «toujours été religieux, et il priait toujours avec nous», a-t-elle dit. «Je suis fière d'être musulmane.»