L'été semble avoir filé si vite! À peine le temps de dire «ouf» que revoilà déjà l'école, et avec elle l'heure fatidique du magasinage. Chers parents, vous n'y échapperez pas, il est temps de faire le plein de tendances pour vos enfants. Particulièrement par quatre marques bien de chez nous: Blü, Deux par Deux, Mondor, et Oöm Ethikwear. Suivez le guide.

Elles sont toutes les quatre Québécoises et se font une mission d'habiller notre tendre descendance de vêtements confortables et certifiés «tendance». Mais avant d'entrer dans le vif du sujet, que penser de ces idées si souvent rebattues: du rose pour les filles, du bleu pour les garçons? Les clichés ont de quoi faire bondir, mais force est de constater qu'en réalité, «jusqu'à 10 ans ou plus, les filles adorent le rose et les garçons se rêvent en héros!», analyse Suzanne Foucault, créatrice et fondatrice de la griffe Blü.

«Elles adorent les vêtements alors que leurs frères s'en moquent pas mal jusqu'à au moins 14 ans!», renchérit Claude Diwan, présidente de l'entreprise Deux par Deux.

Partout, le choix est vaste pour les filles jusqu'à l'âge de 12 ans, et franchement moins exaltant du côté des garçons. «Chez nous, il y a 300 styles pour les filles contre 50 pour les garçons», détaille Suzanne Foucault. Autrement dit, six fois plus de choix pour les filles qui, dès leur plus jeune âge, se révèlent être de véritables petites bêtes de mode.

Les grandes tendances

La griffe montréalaise Oöm Ethikwear a lancé en août une ligne junior (2-10 ans). La marque - dont tous les vêtements sont fabriqués ici par des organismes de réinsertion sociale, à partir de matières recyclées ou de coton 100% biologique - propose sept t-shirts à manches longues ou courtes affichant messages écolos et imprimés aux slogans aussi poétiques que fondamentalement optimistes. Est-ce le début d'une collection complète? «À venir, il y aura des jeans, si tout va bien», confie Pascal Benaskas-Couture, président de la griffe.

Pour les grandes tendances de la rentrée, «beaucoup de robes, de tricot, de leggings, de touches de fausse fourrure, de brillance», annonce Suzanne Foucault.

«C'est le règne du jegging, c'est-à-dire la contraction de jean et de legging, de la maille et des imprimés en trompe-l'oeil», ajoute Claude Diwan.

Mesdemoiselles, il faudra donc miser sur des robes en tricot à porter avec des collants ton sur ton ou alors, à l'opposé, carrément «flashy», avec des jeans «slim» ou leur version hybride (jegging). Ici ou là, sequins et perles viendront éclairer de mille brillances un t-shirt, comme les indispensables accessoires, écharpes et tuques. Au rayon manteaux: les cabans en fausse fourrure, les manteaux en laine, et les doudounes brillantes sont légion.

Côté couleurs? «Du rose, beaucoup de rose!», lance Claude Diwan. On retrouve aussi beaucoup de gris, de noir, de touches de rouge et de kaki. Pour les imprimés, pois et rayures, à l'instar de la mode adulte du moment, se taillent la part du lion. Sans oublier les fameux collants de saison qui affichent des teintes vitaminées chez Mondor: corail, lime, turquoise et... rose.

Et pour les garçons?

Si le sujet mode semble moins toucher les garçons, les tendances n'en restent pas moins un sujet d'actualité. Selon Claude Diwan, «cette rentrée verra l'émergence d'un look très urbain composé de jeans ajustés et bien coupés avec de belles poches, de chemises rayées et de jolis pulls». Exit les jeans larges et «baggy» et bienvenue à un autre courant qui semble prendre de l'ampleur: le style «scandinave», composé de grosse maille et affichant des imprimés. Comme pour les filles, fausse fourrure, manteaux, foulards et tuques ont la cote. Et les couleurs: bleu, blanc, rouge, et cobalt forment le quatuor des teintes dominantes de saison.