La maison Diamants Elinor, entreprise familiale de joaillerie qui compte 16 succursales au Québec et en Ontario, vient de lancer, au Centropolis de Laval, sa première boutique haut de gamme baptisée Signature. La vice-présidente développement Anne-Julie Beaumont, une femme déterminée à sortir des sentiers battus de la joaillerie, nous a fait visiter l'endroit.

À peine franchie l'entrée de la toute nouvelle boutique Signature, on se sent propulsé dans le monde luxueux de la haute joaillerie. Mais, ici, l'ambiance est beaucoup plus décontractée que guindée.

Anne-Julie Beaumont, ex-avocate, mère de cinq enfants, raconte son parcours atypique: «Je n'étais pas du tout dans ce milieu avant de rencontrer mon mari, le fondateur d'Elinor Diamants, en 1975. Mais à force de l'accompagner dans des salons commerciaux, de Bâle en Suisse à Las Vegas, j'ai appris à me faire l'oeil et me forger une idée très personnelle.»

Un tour du magasin présente une sélection de nombreuses exclusivités, comme ces montres Valentino, Ferragamo ou encore de la maison suisse Perrelet, ce porte-monnaie «blue-tooth» à reconnaissance numérique signé Dunhill, ces parures en or de la griffe Chimento (Suisse), ces modèles de Le Vian (Suisse encore) ... En tout, c'est une vingtaine de marques qui sont proposées ici, sans oublier les créations Elinor Diamants, les célèbres bijoux de la maison.

«Aujourd'hui, il n'y a plus de distinction de sexes. Femmes et hommes à égalité passent le pas de la porte pour faire un cadeau ou simplement se faire plaisir en s'offrant un bijou, souligne Anne-Julie Beaumont. Il y a la vaste sélection de pièces en or rose, l'un de nos hits, que nous sommes quasiment les seuls à proposer ici au Québec.»

Pour quelle raison? «Les Québécois n'aimeraient pas l'or rose, selon les bijoutiers que j'ai pu rencontrer. Alors qu'en réalité, on ne leur en avait pour ainsi dire jamais offert. Au Québec, nous avons une forte propension à décréter on n'aime pas ça, mais sans connaître», s'insurge notre joaillère, bien décidée à faire bouger les mentalités.