Lorsqu'un comité de la population de Vidalia, en Georgie (États-Unis) a embauché un consultant pour ouvrir un musée à la gloire de l'oignon, celui-ci avait du mal à y croire.

«Vraiment, un musée des oignons?», aurait-il répondu, d'après Wendy Brannen, la présidente du comité.

Cinq ans après que l'idée avait germé, Wendy Brannen a inauguré le Vidalia Onion Museum vendredi dernier. Le musée de l'oignon Vidalia s'étend sur 121 mètres carrés et retrace l'histoire de l'oignon Vidalia, à la saveur si sucrée qu'on peut le déguster comme une pomme.

Le musée raconte les débuts du bulbe, qui est né par hasard dans les années 1930. Il est même passé à la télévision, dans des émissions et des séries comme Jéopardy et Les experts : Miami, où il a permis aux enquêteurs de résoudre une affaire de meurtre.

L'exposition «On the Menu» («Au menu») montre comment les chefs célèbres et les amateurs de l'oignon Vidalia l'ont accommodé, de Julia Child à Bobby Flay en passant par les Clintons.

La douceur de l'oignon Vidalia est due aux fortes précipitations dans la région, aux hivers doux, et aux sols pauvres en sulfure qui empêchent l'oignon de devenir trop piquant. L'oignon fait également moins pleurer les cuisiniers lorsqu'ils le coupent.

Le Vidalia Onion Committee propose des idées de recettes sur son vidaliaonion.org, parmi lesquelles la tarte aux oignons Vidalia double fromage, les oignons farcis au four, et les biscuits aux pépites de chocolat et aux oignons Vidalia.

Il existe d'autres espèces d'oignons doux aux États-Unis, parmi lesquelles les oignons Walla Walla Sweets, qui poussent dans l'Etat de Washington, et les Maui Sweets d'Hawaï.

D'après la US National Onion Association, c'est en Libye que la population consomme le plus d'oignons, environ 30 kg par personne et par an.

Il existe également un musée de l'oignon à Taiwan, consacré à la ciboule (également appelé «oignon d'Espagne» et «cive»).

www.vidaliaonion.org/about_us/vidalia_onion_museum