Moisson Montréal se lance aussi dans la vente de fruits et légumes frais, surtout locaux. Ni marché public ni banque alimentaire, le programme Bonne boîte bonne bouffe est un concept unique.

Puisque au-delà de la distribution gratuite, aide d'urgence essentielle, il y a aussi l'accessibilité à des denrées intéressantes qui pose problème, dans certains quartiers de la ville. Moisson Montréal a d'abord ciblé ceux-là, mais tout le monde peut acheter ses paniers.

On ne demande pas de preuve de revenu au moment de l'inscription au point de chute. «Ce n'est pas un programme pour les pauvres, explique Jamie McDonald, responsable du dossier à Moisson Montréal. Tout le monde profite d'une meilleure alimentation. Nous voulons une mixité de la clientèle.» Tant mieux si toutes sortes de gens se croisent au moment d'aller chercher leurs provisions, dit-elle. Et c'est précisément ce qui se produit.

Des étudiants, des aînés et des familles à faible revenu s'y sont vite intéressés. Pour 7$, ils ont un petit panier. Moisson Montréal livre déjà plus de 600 boîtes par semaine, mais voudrait considérablement augmenter ce nombre durant l'année.