Une nouvelle étude de l'analyste Mintel sur les habitudes des Américains derrière les fourneaux montre que pour les plus jeunes, la capacité à cuisiner est une marque de sophistication et de statut social, alors que les plus âgés ont tendance à cuisiner pour des raisons de santé.

«Les cuisiniers les plus jeunes semblaient s'intéresser davantage à l'expérimentation culinaire alors que les Américains entre 20 et 39 ans étaient plus enclins à cuisiner pour avoir l'air sophistiqué, ce qui suggère que l'apprentissage de la cuisine et le fait de cuisiner pour ses amis constituent des manières de se crédibiliser aux yeux de ses pairs», explique la porte-parole de Mintel Fiona O'Donnell dans un communiqué publié lundi 21 novembre.

D'après le sondage de Mintel qui a porté sur 2 000 adultes de plus de 18 ans, un quart des jeunes de 17 à 34 ans «adorent cuisiner» contre seulement 17% des seniors et des baby-boomers.

La perception de ses aptitudes en cuisine aurait tendance à s'améliorer avec le temps: 15% des plus de 55 ans se vantaient de posséder un savoir-faire culinaire avancé, contre 6% des 17-34 ans, qui sont pourtant les plus enclins à enfiler un tablier.

Pour 51% des sondés, le côté (généralement) équilibré des plats préparés soi-même constituaient la motivation principale à cuisiner chez eux.

Parmi les raisons avancées par les personnes qui cuisinent de temps en temps: l'expérimentation, l'enseignement de la cuisine aux enfants, un témoignage d'affection à la famille et aux proches, et le plaisir simple procuré par un plat préparé soi-même.