Rien ne vaut une bonne conversation avec votre barista préféré pour avoir des conseils spécifiques sur le mode d'infusion de votre choix (espresso, AeroPress, Chemex, etc.). En attendant, voici trois conseils généraux que vous avez peut-être déjà lus ou entendus, mais qu'il est toujours bon de rappeler.

Du café frais

C'est de plus en plus courant de voir une date de torréfaction sur son sac de café. Dans la plupart des petits établissements indépendants, on vous vendra des grains qui ont été ensachés une ou deux semaines, voire quelques jours plus tôt. Idéalement, on les consommera dans le mois suivant leur cuisson. Si le sac est en papier ou s'il se referme mal, conserver son café à température ambiante dans un contenant étanche, à l'abri de la lumière.

Fraîchement moulu

Les baristas ne le diront jamais assez : équipez-vous d'un bon moulin ! Même un petit bidule manuel, comme ceux des marques Hario et Porlex, fera très bien l'affaire. Les arômes du café sont très volatils, mieux vaut les laisser enfermés dans le grain et moudre à mesure. En ce qui concerne la mouture, c'est une tout autre paire de manches ! Elle dépendra évidemment de votre méthode d'infusion.

Réchauffer ses accessoires

Pour avoir un café bien chaud dans sa tasse, il est recommandé de réchauffer tous ses instruments à l'eau chaude avant de s'en servir. L'eau perd de sa chaleur au contact du verre (ou du plastique) de l'infuseur, puis au contact du café, puis au contact de la tasse. Si on ne veut pas se retrouver avec un café tiède, mieux vaut respecter cette consigne. Quant à la température de l'eau en question, des tests ont démontré qu'une eau bouillie à couvert et utilisée dans les deux minutes suivant l'ébullition fait très bien l'affaire.