Chaque année, Nathalie et Maxime ressentent un mélange de joie et de stress à l'approche des Fêtes. Ils adorent cette période durant laquelle ils ont plus de temps pour faire des activités en famille et faire plaisir à leurs enfants, Gabrielle (trois ans) et Olivier (cinq ans)... mais quelle course contre la montre et quel tourbillon d'horaires instables, de menus trop copieux, et de partys qui se terminent au petit matin!

Bien qu'ils soient en vacances pendant deux semaines, Nathalie et Maxime se demandent s'ils seront vraiment reposés. Effectivement, les sources de stress peuvent être nombreuses : achats des cadeaux, installation des décorations, préparation de mets, recevoir ou visiter la belle-famille avec qui l'on s'entend plus ou moins bien, les enfants qui s'alimentent mal (ex. : bonbons, chocolat, boisson gazeuse...), horaires déstabilisés... sans compter que Gabrielle, la plus jeune, a peur du père Noël et fait une crise chaque fois qu'elle le voit! Heureusement que la période des Fêtes est, malgré tout, remplie de rires et de plaisir.

Ah, les joies des Fêtes! À l'approche de Noël, les gens ont différents types d'attitudes : il y a les joyeux, qui sont dans l'esprit des Fêtes; les déprimés, pour qui les Fêtes éveillent de tristes souvenirs ou des émotions de solitude; les stressés, pour qui Noël représente une course contre la montre; et les cyniques, qui ne sont ni joyeux ni déprimés, mais pour qui tout ça n'est qu'une foire commerciale qui ne rime à rien.

Sans vouloir généraliser, je crois que bien des parents de jeunes enfants tombent dans la catégorie des joyeux ou des stressés à l'approche des Fêtes. Ils sont heureux de pouvoir voir les yeux de leurs enfants s'illuminer devant les décorations, les cadeaux et le père Noël. Mais en même temps, le stress de toute cette préparation et des changements d'horaire peuvent les toucher énormément. Voici donc un petit guide de survie des Fêtes pour les parents de jeunes enfants.

D'abord, même si tout le monde veut les gâter et leur offrir la plus grande liberté, il est important de continuer à offrir un cadre sécurisant aux enfants. Par contre, puisqu'ils sont en vacances, ce cadre peut s'élargir un peu, ou s'assouplir. Les changements de routine peuvent les insécuriser. La solution, c'est de recréer une nouvelle routine ou un horaire spécial qui sera sensiblement le même durant toutes les Fêtes. Comme il s'agit d'une période spéciale, les règles peuvent l'être également (ex. : possibilité de se coucher un peu plus tard...). Dans le cas de parents séparés, si l'horaire des activités des Fêtes des enfants est compliqué, il est possible de les sécuriser en préparant un calendrier illustrant leurs différents déplacements.

En ce qui concerne l'alimentation, les parents peuvent se détendre un peu et permettre la consommation modérée d'aliments qui sont moins sains. C'est l'éducation alimentaire qu'ils offrent tout au long de l'année qui aura le plus grand impact sur leurs habitudes... pas les petites permissions spéciales du temps des Fêtes. De toute façon, la plupart des adultes se permettent eux-mêmes quelques excès...

Pour ce qui est des enfants qui ont peur du père Noël ou des oncles et des tantes qu'ils ne voient qu'une ou deux fois par année, n'insistez pas pour qu'ils les saluent immédiatement et chaleureusement. Laissez-les approcher la situation à leur rythme. Cela peut commencer par attendre que les salutations soient terminées et que tout le monde soit assis, ce qui est moins intimidant. Si l'enfant voit d'autres enfants approcher le père Noël (ou les oncles et tantes), cela peut le rassurer également.

Finalement, tentez de planifier des moments de repos, de ressourcement et d'activités... juste la petite famille ensemble. Il peut en effet être très sain de retrouver les plaisirs les plus simples de cette période... parfois un peu compliquée!

La chronique fera relâche pour les deux prochaines semaines et reprendra le 11 janvier... en attendant, JOYEUX NOËL À TOUS!