Cette étude menée par la Deakin University de Victoria, publiée dans la revue Journal of Happiness Studies en août, a suivi 804 personnes pendant 32 ans.

Cette étude menée par la Deakin University de Victoria, publiée dans la revue Journal of Happiness Studies en août, a suivi 804 personnes pendant 32 ans.

Les chercheurs australiens ont défini les liens d'interdépendance sociale pendant l'enfance en analysant le niveau de confiance des enfants, le temps passé seul et leur amabilité. Puis, ils ont analysé à l'adolescence les attaches sociales des jeunes (parents, pairs, amis) et leur participation à des activités avec leurs pairs, selon les dires des parents et des professeurs.

Les résultats ont montré que de forts liens sociaux pendant l'enfance et l'adolescence contribuaient au bien-être des sujets à l'âge adulte, mais que de bons résultats scolaires et le développement précoce du langage n'avaient pas un effet aussi positif au terme de l'étude.

Ces recherches viennent contredire une tendance actuelle très décriée aux États-Unis qui laisse entendre que seuls les résultats scolaires comptent, avec l'écrivain Amy Chua comme fer de lance et son ouvrage Battle Hymn of the Tiger Mom.