À lire le dernier livre de Peggy Orenstein, Cinderella ate my daughter, je dirais que oui: les princesses seraient aujourd'hui aux fillettes ce que la drogue est aux ados. Et j'exagère à peine. Dans un article publié dans le Toronto Star, la journaliste résume le livre en question en ces mots (et je résume moi-même):

«À trois ans, en écoutant Cendrillon, nos fillettes apprennent que ce qui compte le plus au monde, c'est d'être belles. C'est le début de la fin. Aussi, quelques années plus tard, vers dix ans, elles portent toutes des bottes de cuir jusqu'aux genoux, pour assister aux concerts de leurs idoles (Hannah Montana et cie). Puis vers 13 ans, pour faire comme Britney, elles ne portent plus de petite culotte. Et elles envoient à leurs 622 amis Facebook des tonnes de photos d'elles, archi posées, archi suggestives.»

Vous trouvez qu'elle exagère? L'auteure est une spécialiste de l'hypersexualisation des jeunes filles. Elle n'en est pas à son premier livre sur la question non plus. Selon elle, nos fillettes sont aujourd'hui gavées par une industrie marketing qui leur échappe, et surtout qui leur dicte un comportement et des désirs qui ne sont pas, mais pas du tout, de leur âge.

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