La semaine de relâche n'existait pas quand j'étais enfant. C'est peut-être pour rattraper ce temps libre dont j'ai été privée, que j'en ai fait aujourd'hui une des plus actives de mon année. Il faut dire, aussi, que je «cocoone» beaucoup le reste du temps en compagnie de la dizaine de DVD que je consomme (par profession) chaque semaine et je ne frôle même pas l'indigestion; la maladie mentale, peut-être! Bref, congé sportif s'il en est un.

Hé, j'en ai même «profité» pour y vivre mes deux accouchements ! Avec, comme conséquence, pendant des années, l'obligation d'y organiser deux fêtes d'anniversaire. Du sport, encore. Les gars étant maintenant assez vieux pour s'occuper eux-mêmes des festivités, j'ai laissé le naturel revenir au galop. Et quand on est né dans le sud de la France, qu'on n'a pas vu de neige avant l'âge de 10 ans, je le sais, le crime est capital, mais on aime l'hiver. Et, à cause du naturel galopant, on file la retrouver là où elle tombe en quantité. 

Whistler, nous voilà !

Au programme, ben du «dévalage « de pistes. Ce qui n'est pas très «culture «, d'accord. Mais, là encore, le naturel (un autre) peut revenir au galop en soirée. Je me croise les doigts pour que le cinéma du village présente Coraline de Henry Selick. Ce ne sera probablement pas en 3D mais, peu importe, j'y retourne, cette fois, avec la famille.

Et puis, une fois au bercail un condo avec vue sur les montagnes et faux foyer... un autre naturel (oui, j'en ai plusieurs) prendra la relève. Celui qui consomme DVD et livres plus vite que son ombre.

Sur ces fronts-là, Mad Men, Lost, Nip/Tuck, Battlestar Galactica et autres Damages ayant déjà été consommées, et en attendant In Treatment et The Riches 2 (le 24 mars), je suis mûre pour la minisérie John Adams: les premiers épisodes, de facture classique mais superbement écrits, réalisés et interprétés, me laissent croire que les Golden Globes et Emmy Awards reçus étaient mérités. Côté lecture, je vais plonger dans Les filles de Lori Lansens (éditions Alto), qui ne sort que début mars mais dont, privilège attaché à la profession, j'ai un jeu d'épreuves qui ne sera pas une épreuve à lire; et dans Le club des policiers yiddish de Michael Chabon (Robert Laffont), celui qui, il y a quelques années, nous a donné Les extraordinaires aventures de Kavalier&Clay.

Que de repos ? actif ? en perspective ! Faudrait bien que je prenne une journée de congé pour m'y préparer. Boss?