38 ans, spécialiste en réadaptation pour une compagnie d'assurances et mère de trois enfants. A donné un rein à une amie en 2007.

Très compétitive, Nathalie cachait mal sa déception hier, après sa course. «Je pensais que j'aurais pu accélérer un peu plus vers la fin. Ça n'a pas fonctionné. «Sur sa main, elle avait écrit au stylo son objectif de la journée : 1 h 45. Elle a franchi la ligne d'arrivée près de cinq minutes plus tard. «Je pensais pouvoir performer de façon incroyable. C'est un peu désolant.» Il s'agit malgré tout de son meilleur temps sur cette distance.

«Dans l'ensemble, ça a bien été. Quand j'ai grimpé la côte Berri, j'étais contente d'avoir fait tant d'entraînements en montées.» Elle a été particulièrement impressionnée par la foule sur le pont Jacques-Cartier. Ils étaient quelque 5000 coureurs à prendre le départ du demi-marathon. «Quand je suis entrée dans le stade, j'ai eu la chair de poule devant tant d'ambiance. Deux de mes soeurs étaient là. J'étais vraiment dans un high.»

Désormais mordue de course, Nathalie sera de plusieurs compétitions dans la prochaine année, promet-elle. Pour le plaisir, mais aussi, sans aucun doute, pour arriver à gruger quelques minutes à son chrono...