Les gens qui m'entourent ont la fâcheuse manie de me demander : «c'est quoi ta recette?» Ils s'ouvrent un Pepsi et attendent ma réponse.

Un petit bonheur lié à la course à piedJe me sens tellement bien après ! Ça fait désormais partie de ma routine, un moment pour moi, c'est devenu nécessaire pour moi de faire de l'activité. Durant les jours de congé, le bien-être lié à la course me manque, même si je suis content de donner une pause à mes jambes.

Un bobo à signaler

Je dois faire attention à mon genou, puisque je traîne une vieille blessure et que je suis pesant. Depuis que je fais du vélo stationnaire - deux fois par semaine -, ça va beaucoup mieux. Ce n'est pas ma tasse de thé, mais la formule fonctionne.

L'entraînement, ça va?

Je cours maintenant 8 km à l'entraînement. Je ne suis pas vraiment pas vite, mais ma condition physique s'améliore énormément. Ma fréquence au repos a diminué. Je suis en meilleure forme, je me sens mieux, je dors mieux et je continue à perdre du poids. Les nutritionnistes me surveillent de près pour ne pas que je ne maigrisse trop vite et que je perde de la masse musculaire.

Trucs alimentaires adoptés

Je bois durant l'entraînement. Après 40 minutes de course, je sens la différence. Je bois un mélange de jus d'orange, d'eau et de sel. Je cours tard le soir, alors j'ai commencé à prendre des collations avant l'entraînement, comme une barre granola, un fruit ou des biscuits Preventia.

Sous les feux de la rampe

Depuis le début de l'expérience, j'ai participé à deux émissions de radio, ça fait drôle. J'aime l'expérience, on me reconnaît. Les gens qui m'entourent ont toutefois la fâcheuse manie de me demander : «c'est quoi ta recette ?». Ils s'ouvrent un Pepsi et attendent ma réponse. Il n'y a pas de recette miracle, il faut bien manger et bouger.

Comment te sens-tu à deux mois du marathon de Montréal ?

Je suis anxieux par rapport à ma vitesse. Je vais probablement être dans le «back of the pack», mais ce sera déjà une victoire d'être de la course. La prochaine phase d'entraînement risque d'être plus intense et je crains de me blesser en poussant trop. Je vis un peu d'incertitude face à l'inconnu, ce sera ma première course. Mais je pense que j'aurai la piqûre !

Monsieur gadget

Une semaine sur deux, quand je n'ai pas la garde de ma fille, je cours dehors. J'ai maintenant le gadget ultime : une montage GPS. C'est génial : en un coup d'oeil, je sais quelle est la distance parcourue, ma vitesse et ma fréquence cardiaque. Ça ajoute un petit plaisir à la course, je suis monsieur gadget !