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Marchands membres de la Corporation du marché Jean-Talon, employant environ 500 personnes: l'équivalent d'un village!
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Revendeurs et 80 producteurs, lesquels peuvent toutefois aussi revendre des produits achetés auprès de grossistes.
Le nombre d'inspecteurs de la Corporation chargés de vérifier que les produits vendus avec la mention «produit au Québec» le sont bien. Le ministère de l'Agriculture pourra toutefois enquêter à la suite de plaintes de consommateurs.
1 million
De visiteurs par année.
25$ à 50$
Le prix de location d'un étal extérieur, par jour (le tarif va décroissant selon le nombre de jours loués par semaine; les étals de coins coûtent plus cher).
Le nombre d'espaces libres. «Je suis en pénurie chronique d'espace, dit Benoît Gagnon, directeur des opérations. J'ai une liste d'attente infinie!»
Pas de compost
Mauvaise surprise: même si une importante proportion des 10 tonnes de déchets produits chaque semaine au marché Jean-Talon est compostable, aucun service du genre n'y est encore proposé. La corporation travaille depuis deux ans au projet. «Ça s'en vient», assure Jean Gagnon-Doré, porte-parole de la Corporation de gestion des marchés publics de Montréal. L'été prochain, si tout se passe bien, les matières putrescibles seront récupérées dans de vastes conteneurs pour être transférées chez un producteur de la région, qui se chargera de les composter. Cela dit plusieurs marchands rapportent déjà, chez eux, les restes de légumes et de fruits pour les étendre dans leurs champs et en faire du compost, assure M. Gagnon-Doré. Mieux: la vaste majorité des boîtes de carton (300 kg par semaine!) sont désormais récupérées. Par contre, il reste encore à implanter davantage d'ilots de recyclage pour le grand public, qui cherche souvent longtemps où se débarrasser de sa bouteille d'eau.