On ne pense pas assez souvent à fleurir nos tables. Mais le nouveau service «Part de fleur» offert par Caroline Boyce pourrait aider les Montréalais à acquérir ce réflexe.

Lorsqu'on achète des aliments bios, c'est souvent en premier lieu pour faire attention à sa santé. Dans le cas des fleurs, le respect de l'environnement et des travailleurs, qui n'ont pas à manipuler de produits potentiellement toxiques, est la motivation première. Si les fleurs de Caroline ne sont pas encore certifiées biologiques, la jeune femme travaille dans un esprit durable, sans engrais chimiques ni pesticides.

Parce que ses fleurs n'ont pas à voyager sur de longues distances, Caroline peut cultiver des espèces plus fragiles. Elle travaille avec une cinquantaine de plantes différentes. Sur notre table, il y avait d'exubérantes pivoines, des sceaux de Salomon, des molènes, des viornes, des trolles, d'élégants lupins, des lilas bien odorants, des alliums géants et des euphorbes.

Dans ses arrangements, Caroline aime agencer des fleurs qui ont des longévités en vase variables. Ainsi, le bouquet est plus vivant. Il continue de s'épanouir dans le vase. Caroline suggère de couper les fleurs le matin ou le soir, toujours avec un couteau, de biais, afin qu'il y ait une plus grande surface de contact entre la tige et l'eau. Le vase doit être très propre, si propre qu'on n'hésiterait pas à y boire.

L'entreprise de Caroline, Floralia, offre différents types d'abonnements. Il est possible d'aller «cueillir» son panier bio toutes les semaines, ou seulement à l'occasion. Les quatre points de chute actuels sont tous sur le Plateau ou dans le Mile End: Raplapla, C'est la vie, Galerie Co et Fuschsia épicerie fleur.

Renseignements: Floralia.ca