Le tronc d'une étudiante britannique de 17 ans assassinée au Brésil a été retrouvé, découpé dans une valise, a indiqué jeudi la police de la ville de Goiania, à 125 km de Brasilia.

Son meurtrier présumé a été arrêté, selon la police.

La jeune fille, Cara Marie Burke, dont la famille vit à Londres, a été identifiée grâce à un tatouage, a indiqué à l'AFP l'ambassade britannique, qui a déjà pris contact avec les proches de la victime.

La police a retrouvé le tronc de la jeune fille, dont l'assassinat remonterait au week-end dernier, dans une valise près d'une rivière, a précisé à l'AFP le commandant de la police militaire (gendarmerie) de Goiania, Claudio de Oliveira Silva.

Jeudi, la police a annoncé l'arrestation d'un Brésilien de 20 ans qui aurait avoué le meurtre, Mohamed D'Ali Carvalho dos Santos, dont la famille vit également à Londres.

Sur le téléphone portable de l'assassin présumé, la police a trouvé des photos de la victime à son arrivée au Brésil et d'autres de la jeune fille coupée en morceaux.

Une des images montrait le corps de la victime décapitée, la tête posée sur la poitrine, a précisé le commandant Silva.

Le jeune homme a expliqué à la police qu'il avait placé le tronc de la victime dans une valise, et lancé dans la rivière un sac contenant les membres et la tête, que les pompiers s'efforçaient de retrouver jeudi.

Il a avoué avoir tué Cara Marie, avec laquelle il partageait un appartement, «parce qu'il se droguait et qu'elle l'avait menacé de le dire à sa famille» en Angleterre, selon la police.

D'après le Secrétariat à la sécurité publique de l'Etat du Goias, «le délit aurait été prémédité : Mohamed a mis de la musique très fort et l'a tuée à coups de couteau. Ensuite, il a placé le corps dans la salle de bain et est allé à une fête».

De même source on souligne que «ce n'est que le jour suivant que le jeune a dépecé le corps de sa victime». «Il a pris plusieurs photos avec son portable du corps coupé en morceaux et en a fait certaines montrant la tête décapitée de la victime posée sur le corps, à la manière des talibans».

Les parents de la victime en Angleterre ont identifié la jeune fille parce qu'une chaîne TV britannique a diffusé des images du corps en morceaux où ils ont reconnu son tatouage.