Les jeunes qui participent à l'aventure au Sanctuaire se retrouvent propulsés 60 ans après la fin du dernier titre de la série Amos Daragon, La fin des dieux. Le héros de la saga de Bryan Perro a lui-même vécu plusieurs années au Sanctuaire en compagnie de sa femme Lolya.

Le Sanctuaire a beau être à Saint-Gérard-des-Laurentides, mais pour les jeunes qui y ont mis les pieds, il est dans les montagnes à l'est de Berrion, la cité du roi Junos.

Ce havre de paix est aujourd'hui menacé par un cruel shaman, Bonnet rouge, attiré par le pouvoir qu'il pourrait tirer des ouvrages et grimoires magiques conservés dans la bibliothèque du Sanctuaire.

Devant la menace, le maître des lieux, le seigneur Aldorond, a envoyé de nombreux messagers pour recruter de vaillants aventuriers provenant de la grande cité de Bratel-La-Grande, de la tranquille Berrion et de la contrée des forestiers protecteurs du bois de Tarkasis.

Les jeunes choisissent donc de faire partie de l'un des trois groupes. Lors du premier scénario, les trois quarts d'entre eux ont choisi d'incarner des forestiers qui peuvent, entre autres, parler aux arbres. Un indice de la préoccupation environnementale des jeunes? Qui sait.

Toujours est-il que chacun des groupes confère à ses membres des avantages particuliers. Certaines quêtes sont faites sur mesure, mais la quête principale reste au centre du scénario et tout le monde y collabore. Jusqu'à la bataille finale.

Le clou du week-end

Les combats, qui ne placent jamais les jeunes les uns contre les autres, ont bien sûr été le clou du week-end, autant pour les filles que les garçons.

«La bataille de nuit, il ne faut pas l'enlever, c'est un classique! a dit Philippe Parent-Simard, 13 ans. Le stress, l'adrénaline, les tambours, c'était vraiment super!»

Le «port d'arme» est toutefois strictement contrôlé par les guides-animateurs, qui donnent aussi aux jeunes des trucs pour bien manier leurs épées de mousse, inoffensives au demeurant. On a pu l'expérimenter nous-mêmes, ayant été la cible de quelques bons coups.

Impressionnantes, les batailles? Les plus jeunes ont avoué avoir trouvé tout cela bien réaliste, mais tout le monde a fait la part des choses. «Y a juste le minotaure qui était bourru un peu, mais les autres étaient tous rabougris et un peu gnangnan», a dit Flavie Laroche, 11 ans, en mimant la démarche claudicante des gobelins. On ne le prendra pas personnel

Pour les jeunes intéressés à vivre l'aventure, il y a encore quelques places de disponibles en juillet et août. Informations au www.sanctuairedesbraves.com.