Les incivilités physiques et sociales s'accentuent à mesure que s'accroît la densité des villes. Une étude de Statistique Canada indique que ce problème est plus répandu dans des villes comme Toronto, Montréal et Vancouver.

On dit qu'il y a incivilités physiques lorsque des gens croient que des situations comme les ordures à la traîne, les bâtiments abandonnés, les graffitis, le vandalisme et les lots vacants représentent un problème dans le secteur où ils vivent. On parle d'incivilités sociales lorsqu'une personne perçoit un comportement perturbateur, tel que des voisins bruyants et inconsidérés, des gens en état d'ébriété, des consommateurs et des vendeurs de drogues et des itinérants, comme étant un problème dans son quartier.

Dans la région de Montréal, 13 pour cent des résidants en périphérie ont indiqué au moins une incivilité sociale comme étant problématique dans leur quartier, par comparaison à 43 pour cent des Montréalais vivant dans un environnement à prédominance urbaine.

Pour l'ensemble des grandes régions du pays, le problème le plus couramment perçu a été la consommation et la vente de drogues. Le pourcentage des résidants ayant signalé un problème de drogues dans leur quartier se situait entre 9 et 19 pour cent. Les genres d'incivilités sociales le moins souvent observés ont été la prostitution et les personnes dormant dans les rues, à moins de 5 pour cent.

Dans les 12 régions métropolitaines à l'étude, un peu plus d'un Canadien sur dix, soit 11 pour cent, a décrit le vandalisme et les graffitis comme étant un problème dans son quartier. A Québec, le taux était le plus faible (6 pour cent), tandis qu'à Winnipeg et à Regina les taux de préoccupation étaient beaucoup plus élevés, 17 pour cent des résidants y voyant un problème.